mardi 18 novembre 2008
il faudra dire
la honte. l'orgueil tout autant lorsque, la tension trop forte, j'aurai rouvert les yeux. Un regard, un visage; des regards, des visages; sur moi. Suivant la main. Ma nudité perchée sur les talons. Le poids des perles, le poids des pierres, le poids des regards. Les bracelets tremblotants, les boucles en acier larges, leur musique aigrelette. Mon visage au détour des glaces. Mon visage fardé violemment, mouillé de fards, le regard cerné de noir luisant comme du cuir. La main me dressant. Le souffle de la foule quand à genoux, la bouche tâtonnant sur son jean puis son slip. La sensation de me perdre, d'être perdue. Les mains inconnues, les doigts étrangers sur ma peau, tandis que.
La caresse
Est douce. On croirait une main d'homme à un cou de chatte. Devant l'assemblée plus ou moins indifférente, la main était grimpée à ma bouche et j'en suçais et léchais les doigts, affolée de mon image ainsi dans l'une des glaces figée.
J'ai fermé les yeux, je danse doucement autour de la main et du bras qui m'enlace. Je sens les doigts s'obstiner sur le bouton de la courte jupe en jean. Je sens l'air chaud plus chaud à ma peau. Je ne rouvre pas les yeux, certaine du spectacle que j'offre. Oscillant sur les talons, les jambes durcies, les reins cambrés, j'obéis à la main qui me branle et me dresse.
J'ai fermé les yeux, je danse doucement autour de la main et du bras qui m'enlace. Je sens les doigts s'obstiner sur le bouton de la courte jupe en jean. Je sens l'air chaud plus chaud à ma peau. Je ne rouvre pas les yeux, certaine du spectacle que j'offre. Oscillant sur les talons, les jambes durcies, les reins cambrés, j'obéis à la main qui me branle et me dresse.
chaque fois
je me disais : stop. Chaque fois, je passais outre, me promettant que la prochaine fois. J'en arrivais donc à être de ces assemblées troubles, mélanges d'hommes et de traves qui se cherchent et se trouvent.
Une fois même, on me prit pour ce que je ne suis pas. La rue n'était pas loin; sinon la rue légiférée, l'équivalent en plus discret
Une fois même, on me prit pour ce que je ne suis pas. La rue n'était pas loin; sinon la rue légiférée, l'équivalent en plus discret
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