Quand le coeur saralangue
mercredi 5 mars 2008
A quoi bon
Mouillée de crèmes, luisant de fards. Dans la baignoire petite et blanche où, à son tour, il pénètre.
Jour radieux dans l'ombre épaisse, poisseuse des pièces. A parler peu, à dire beaucoup.
Oui, je suis telle. Terrible constat, sans paix aucune. Un demi siècle presque, et ce constat. Désolation qu'il fût si tardif ; désolation qu'il surgît en telles circonstances, quant à peine libre.
Dans la baignoire, longuement ouverte, offerte. Journée radieuse quand ensuite, comme tout un chacun, et le gravier sous les pas quand, de nouveau, le Champ de Mars, puis quelques rues au gré des ombres. Journée mémorable, immémorable même.
Terrible constat. Terrible, amère
Retour
Le bonheur entrevu, un soir. Sur le Champ de Mars, soir d'été, à marcher dans les ombres avec. Puis dans l'appartement, ambiance de campement, cartons dans l' entrée, pile instable de journaux dans le salon où.
Il m'entraîne dans la chambre, lumière avare d'une lampe. Long si long sexe sombre. Un long moment, comme homme et femme. La nuit entière à ses côtés. Bruits menus de l'autre côté des volets.
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