mardi 18 novembre 2008

il faudra dire

la honte. l'orgueil tout autant lorsque, la tension trop forte, j'aurai rouvert les yeux. Un regard, un visage; des regards, des visages; sur moi. Suivant la main. Ma nudité perchée sur les talons. Le poids des perles, le poids des pierres, le poids des regards. Les bracelets tremblotants, les boucles en acier larges, leur musique aigrelette. Mon visage au détour des glaces. Mon visage fardé violemment, mouillé de fards, le regard cerné de noir luisant comme du cuir. La main me dressant. Le souffle de la foule quand à genoux, la bouche tâtonnant sur son jean puis son slip. La sensation de me perdre, d'être perdue. Les mains inconnues, les doigts étrangers sur ma peau, tandis que.

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