jeudi 27 mars 2008

Photo 509


Photo 509
Mise en ligne par LianeDargueil

On me jugera vite



On me jugera vite obscène. On me réprouvera. Je suis un être humain comme n'importe quel autre. Simplement, il y a eu cela que je rapporte, qui n'est pas de mon choix, pas à l'origine, ni longtemps. Au bout de longues, très longues, années, solitude, souffrance reçue et donnée, je viens ici me dire au plus près de ce que je ressens. Mais je sais, on me jugera vite, on me brûlera sans hésiter, l'Histoire est pleine de ces figures qu'on efface plutôt que de les admettre. La lettre écarlate de Hawthorne est un de ces récits. Il en est bien d'autres.

mardi 25 mars 2008

vendredi 21 mars 2008

Photo 518


Photo 518
Mise en ligne par LianeDargueil
moi-même

Photo 518


Photo 518
Mise en ligne par LianeDargueil
Naturelle

Il



Il regarde. Fumée déchirée à ses doigts. Bague dorée à l'auriculaire.
Je retourne son regard. Bouche pourpre poisseuse. Bouche au pourpre blanchi.
Son sourire est très cru, d'une franchise obscène. Sa main va et vient lentement, tandis qu'il me suit en silence des yeux.
Alors, je cède tout à fait. A quoi bon repousser ce qui hante ? Le ressac à ma bouche, loin du ressac innocent de l'enfance, jambes pendues sur la mer, à écouter, contempler celle-ci.
"P....Gentille p...." les mots claquent clairs dans la pièce éclairée de soleil.
"Oui" je réponds, reprenant le dialogue avec l'appendice, bout de chair, le sceptre.
La lumière court dans la pièce, sur les meubles, les murs, éclairant nos deux corps, sinon nos actions.
Plus tard, je l'embrasse, enlacée très serrée. Il faudrait dormir, oublier...Levoyage ne fut pas exactement ce que j'avais imaginé dans ma petite chambre, adolescent.

Photo 483


Photo 483
Mise en ligne par LianeDargueil
sceptrale

Photo 519


Photo 519
Mise en ligne par LianeDargueil
p....

Bijou


Aujourd'hui encore, quel espace ? J'aurais dû...M de T point final. Demi nue, assise à attendre celui qui.

lundi 17 mars 2008

Photo 510


Photo 510
Mise en ligne par LianeDargueil

Renversée

Fumée âcre de blonde. Bague qui luit à la lumière. Je regarde sa silhouette sous le halo du jour.
Poids léger du fard à mon visage, cils mouillés de rimmel. Il se tourne, nos regards se touchent. Silence qui m'éventre. Je détourne le regard. Ferme les yeux. Son pas sur le parquet. La fumée âcre à ma bouche. L'acceptation tacite à la langue.
Cuisses mouillées, cuisses et fesses, je me lève. Chapelet qui m'échappe mouillé. Honte essentielle. Tandis que je bouge, la trace de sa bouche, l'image de ce que.
Ma mère inquiète. Ardent visage qui se porte vers moi, se détourne. Je voudrais...Ses bras refermés sur elle, moue de dégoût, mots qui cinglent.
Seule, dérivant, le plaisir de plaire.
L'évidence crue de ce que je suis devenue. La voix inconnue qui me décrit par le détail ce qu'elle désire. Tout a commencé là, chez ce D acteur de x soft rose.

Photo 508


Photo 508
Mise en ligne par LianeDargueil

trace toujours



Son baiser alors que jamais. Lumière dans les étagères ocre. Poils qui. Refus d'emblée de cette image. Son visage à mes cuisses vite. Désordonnés, pressés, ses gestes. Avalé. Que faire ? J'ai laissé, grand froid en moi. J'ai joui pourtant, du coup ému, attendri.
Nous avons parlé. Longtemps. Lumière puis pénombre. Marc froid de la nuit. Nécessité de partir. Sa bouche, ses mains. Abandonné de nouveau. Grand creux en moi, cette fois. L'évidence d'une décision. Dénudé, lui se dénudant. Tige flasque, longue et flasque. Première ? Non, seconde après celle du père, gros gland violet. Partir ? Tout de suite. Besoin de savoir.
Bouleversement. Plaintes. Trop tard pour rentrer. La caresse, neuve, bouleversante.

samedi 8 mars 2008

J' espère



Moite, liquide, cet échange m'a laissée. Echange certes sur le Net, c'est-à-dire derrière ce paravent de phantasmes. Néanmoins...
J'ai été souvent dupée à ce jeu. Souvent. Moi-même m'efforce toujours, s'il m'arrive de différer, de réaliser ces rendez-vous.
Cette fois, il semblerait. Dans un studio. Je n'en dirai pas plus. Pas encore.
J'attends. J'espère.

jeudi 6 mars 2008

CHIAMAMI AL 393/0596038 NO SMS

a beautiful flower, is'n't it ?

Photo 507


Photo 507
Mise en ligne par LianeDargueil
illustration pour "origine

Origine


18 ans et quelques. Mois de Mai dans Saint Germain des Près. Une boîte à livres, une grande vitrine noire, deux mains s'y poursuivent, deux visages s'y mêlent. Il parle, je ne comprends pas, il dit, j'acquiesce. Bouche rouge dans anneau de poils roux.
Le lendemain chez lui. J'y suis venu, poussé par le désir de me montrer telle que. Me suis fardée avec les maigres restes de la mère. La porte s'ouvre. Un long silence.
"Entre", il dit. Referme la porte. Bouche à ma nuque. Bouche à ma bouche.

Photo 503


Photo 503
Mise en ligne par LianeDargueil
one day mon prince...

PB250128


PB250128
Mise en ligne par missmirandacd
but not for me (again

Image_0692


Image_0692
Mise en ligne par Maschatv
sans commentaire

Vane2015


Vane2015
Mise en ligne par furqueen2000
beauty

Staring


Staring
Mise en ligne par Victoria Lenoir
but not for me ( reprise

My gorgeous Vicky.....


My gorgeous Vicky.....
Mise en ligne par fifibelle
but not for me ( refrain

THE KISS.


THE KISS.
Mise en ligne par Priscilla St. John
but not for me

mercredi 5 mars 2008

Photo 489


Photo 489
Mise en ligne par LianeDargueil
Quand le coeur saralangue

Photo 496


Photo 496
Mise en ligne par LianeDargueil
simply mine

Photo 486


Photo 486
Mise en ligne par LianeDargueil
rose

Photo 490


Photo 490
Mise en ligne par LianeDargueil
Queer

Photo 483


Photo 483
Mise en ligne par LianeDargueil
sceptre

Photo 498


Photo 498
Mise en ligne par LianeDargueil
Lilas que Liane

A quoi bon



Mouillée de crèmes, luisant de fards. Dans la baignoire petite et blanche où, à son tour, il pénètre.
Jour radieux dans l'ombre épaisse, poisseuse des pièces. A parler peu, à dire beaucoup.
Oui, je suis telle. Terrible constat, sans paix aucune. Un demi siècle presque, et ce constat. Désolation qu'il fût si tardif ; désolation qu'il surgît en telles circonstances, quant à peine libre.
Dans la baignoire, longuement ouverte, offerte. Journée radieuse quand ensuite, comme tout un chacun, et le gravier sous les pas quand, de nouveau, le Champ de Mars, puis quelques rues au gré des ombres. Journée mémorable, immémorable même.
Terrible constat. Terrible, amère

Retour



Le bonheur entrevu, un soir. Sur le Champ de Mars, soir d'été, à marcher dans les ombres avec. Puis dans l'appartement, ambiance de campement, cartons dans l' entrée, pile instable de journaux dans le salon où.
Il m'entraîne dans la chambre, lumière avare d'une lampe. Long si long sexe sombre. Un long moment, comme homme et femme. La nuit entière à ses côtés. Bruits menus de l'autre côté des volets.

lundi 3 mars 2008

Photo 013


Photo 013
Mise en ligne par LianeDargueil
poèmes

sexytoes2


sexytoes2
Mise en ligne par michele_winters2001

Désormais



Ambiance flash de la m de t. Baiser tranquille entre les fumées. Main à l'encolure de la cuisse. Propos aimables. Baiser de nouveau. Main à la nuque pesant.
Dans l'ombre, avidement les bouches. Dans l'ombre, le métal reposant des miroirs. Etoffes, silences, regards. A genoux, accomplissant l'acte. Peaux nues sur le grand lit.
De retour dans les fumées. Au vu et su. Main à l'encolure. Baisers.
De nouveau l'ombre.

Photo 276


Photo 276
Mise en ligne par LianeDargueil
mes

Photo 297


Photo 297
Mise en ligne par LianeDargueil
mes

Photo 473


Photo 473
Mise en ligne par LianeDargueil
Dis encore

Photo 539


Photo 539
Mise en ligne par LianeDargueil
Je dis

Après P

Mais quelle que soit ma qualité morale, je n'ai pas la force de renoncer. J'ai déjà renoncé, il y a fort longtemps, et le coût en fut rude pour moi comme pour autrui. Plus encore pour celui-ci.
Il y a, en effet, fort longtemps, plus d'un demi siècle, j'étais jeune et libre alors, plus libre en tous cas qu'aujourd'hui, que je suis allée à un homme pour la première fois.
J'avais alors rejeté son propos, comme j'ai rejeté P. Sauf que j'ai compris avec P que je ne pourrais plus reculer longtemps.
A aura été l'être charnière. A à l'autre bout de P. Pénombre, dans la pénombre un miroir qu'il m'impose complaisamment. Silhouette que j'aime, à laquelle, assoiffée, je m'abreuve.
De nouveau, dans le même miroir, gainée de faux cuir, réclamant qu'il.
Cul tendu à l'extrême bord du canapé. Cul caressé de son. Cris que je. Cris et mots crus que je, dont je m'abreuve.
Encore une fois. Encore
Il me lâche.
Me lâche.
Me.
Un autre.
Me lèche.
Ma main pleine.
Une fois,
Deux fois,
Dix fois,
Plus aujourd'hui.
Comment m'appeler ?
Comment ?
Je dis p.... face au miroir terni de tant de. Je dis et gicle sous sa main.

A.

latex ts

i am too

PB120013

imaginez

100_0044_1


100_0044_1
Mise en ligne par Wanda Wannabe
another friend

goldyf1


goldyf1
Mise en ligne par msgamestertv
amie

Photo 568


Photo 568
Mise en ligne par LianeDargueil
harmonie

Photo 560


Photo 560
Mise en ligne par LianeDargueil
artiste

Photo 562


Photo 562
Mise en ligne par LianeDargueil
exposition

Photo 563


Photo 563
Mise en ligne par LianeDargueil
roses

112307_2151[00]


112307_2151[00]
Mise en ligne par icequeens_pet

P9220028


P9220028
Mise en ligne par icequeens_pet

Princess 087


Princess 087
Mise en ligne par icequeens_pet

heather123004_14


heather123004_14
Mise en ligne par Heather Renee
friend

Sirs hot pink nails 1-31-06

me too

Barefoot sassi


Barefoot sassi
Mise en ligne par submissive sassi
me too

sassipurplemaribous

to my tongue

sexy toes


sexy toes
Mise en ligne par submissive sassi
exactly as i dream

sassi'spretties


sassi'spretties
Mise en ligne par submissive sassi
like me

Après

Je me regarde sans honte. Je ne sais si c'est que je suis dévoyée. Immorale, amorale ? Je ne sais. Je me crois, au contraire, de haute moralité, scrupuleuse à souhait.
Là, j'avoue que. Mais cette duperie est d'abord un souci, aussi un scrupule, enfin le désir de ne pas blesser, également de ne pas me blesser.
Je pourrais, c'est sûr, être femme chaque instant, chaque jour, chaque. Je pourrais avoir x y comme compagnon. Je pourrais.
Mais.

Après S



Après S, il y eut P depuis une librairie fameuse du Marais. L'hôtel et son appartement. Vaste, lumineux, face à la Seine encore, laque grise, plomb en fusion. Nudité cette fois. Choc sourd du pied nu sur le parquet. Cadres de l'enfance. Cuir. Baisers odieux (parce que nus) au vu et su d'autres. Fouet de son sexe, fouet tout court. Cette présence ce poids impossibles à nier.
Peut-être y serais-je encore, si un scrupule ne m'avait arrachée ?

Photo 479


Photo 479
Mise en ligne par LianeDargueil
moi-même dans mon cadre

Photo 548


Photo 548
Mise en ligne par LianeDargueil
Virgin's suicide

Qu'y puis-je

Si le clairon se révèle trompette....On se rappelle l'incipit de La Lettre au voyant de Rimbaud. Jusque le masculin qui devient féminin. Cette introduction à la lettre, je peux la faire mienne, sans les artifices d'usage à la fin du XIXe siècle. Si...etc...

S de T m'avait subjuguée, mais je restais garçon malgré tout, hormis nos rencontres. Ensuite, une fois surmontée sa "disparition", quand j'errai du côté du Marais, dans ses librairies, ses bars, ce fut de moins en moins évident.

Aujourd'hui, je me perçois réellement une femme.

dimanche 2 mars 2008

Il faut admettre


Il me faut admettre : j'ai ouvert une boîte de Pandore que je ne me sens plus la force de refermer et de fuir.