J'étais prise. je ne pensais plus qu'à. Un soir, ayant quitté P à la sortie de l'hôtel, j'ai rejoint une boîte de travestis qu'un de ses amis, auquel il parlait de moi, lui avait indiquée.
Affolement de mes pas se portant vers ce lieu. Voix qui tremble, jambes flanelle, désir de fuir, de renoncer, impossibilité. Je suis dans la boîte, accueillie par une trave. Long couloir sombre, pièce où. Je n'ai rien amené, emprunte au fond commun.
Jamais satisfaite, jamais assez belle, jamais assez femme. Tout le soir et la nuit en fille.
Je suis repartie en manque. Déjà en manque. Il faudrait revenir. Ne pas.
Comme le lendemain, j'ai sucé mon amant.
vendredi 22 février 2008
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