Le temps...Bien évidemment, mais il emporte avec lui scories, modifie l'être qui s'y confronte. Je n'aurai pas fait exception. Il suffit de me voir évoluer désormais, l'évidence banale de ce que je suis devenue depuis que la première fois.
Je me disais cela, pénétrant le bel et cossu immeuble ocre, dans lequel.
Je me le disais encore, en en ressortant, la mine portant fard en filigrane encore.
Mais il restait le Bois où parfaire l'éviction de toute trace risquant de me dénoncer.
Je me le disais toujours, me remémorant chaque instant des heures passés entre ces murs cossus aux parfums agréables.
Je savais aussi que j'y retournerais au moindre sifflet.Et je n'en pensais rien, sinon que ma vanité en serait comblée; ma vanité et aussi le corps.
dimanche 14 décembre 2008
mardi 9 décembre 2008
lundi 8 décembre 2008
dimanche 7 décembre 2008
mercredi 26 novembre 2008
mardi 18 novembre 2008
il faudra dire
la honte. l'orgueil tout autant lorsque, la tension trop forte, j'aurai rouvert les yeux. Un regard, un visage; des regards, des visages; sur moi. Suivant la main. Ma nudité perchée sur les talons. Le poids des perles, le poids des pierres, le poids des regards. Les bracelets tremblotants, les boucles en acier larges, leur musique aigrelette. Mon visage au détour des glaces. Mon visage fardé violemment, mouillé de fards, le regard cerné de noir luisant comme du cuir. La main me dressant. Le souffle de la foule quand à genoux, la bouche tâtonnant sur son jean puis son slip. La sensation de me perdre, d'être perdue. Les mains inconnues, les doigts étrangers sur ma peau, tandis que.
La caresse
Est douce. On croirait une main d'homme à un cou de chatte. Devant l'assemblée plus ou moins indifférente, la main était grimpée à ma bouche et j'en suçais et léchais les doigts, affolée de mon image ainsi dans l'une des glaces figée.
J'ai fermé les yeux, je danse doucement autour de la main et du bras qui m'enlace. Je sens les doigts s'obstiner sur le bouton de la courte jupe en jean. Je sens l'air chaud plus chaud à ma peau. Je ne rouvre pas les yeux, certaine du spectacle que j'offre. Oscillant sur les talons, les jambes durcies, les reins cambrés, j'obéis à la main qui me branle et me dresse.
J'ai fermé les yeux, je danse doucement autour de la main et du bras qui m'enlace. Je sens les doigts s'obstiner sur le bouton de la courte jupe en jean. Je sens l'air chaud plus chaud à ma peau. Je ne rouvre pas les yeux, certaine du spectacle que j'offre. Oscillant sur les talons, les jambes durcies, les reins cambrés, j'obéis à la main qui me branle et me dresse.
chaque fois
je me disais : stop. Chaque fois, je passais outre, me promettant que la prochaine fois. J'en arrivais donc à être de ces assemblées troubles, mélanges d'hommes et de traves qui se cherchent et se trouvent.
Une fois même, on me prit pour ce que je ne suis pas. La rue n'était pas loin; sinon la rue légiférée, l'équivalent en plus discret
Une fois même, on me prit pour ce que je ne suis pas. La rue n'était pas loin; sinon la rue légiférée, l'équivalent en plus discret
jeudi 13 novembre 2008
lentement
je me dépravais. Inutile de feindre, une force me poussait à cela. C'était au-delà du désir, au-delà d'un quelconque sentiment, la fascination d'être en situation soumise. Je ne m'en sortirai plus, je me disais.
lundi 10 novembre 2008
mardi 21 octobre 2008
jeudi 16 octobre 2008
dimanche 12 octobre 2008
lundi 6 octobre 2008
dimanche 28 septembre 2008
Perdue
Et de quatre en quelques jours. Cette fois...je suis perdue. Il me semble. Encoignure de porte, bout de tain, me regarde. Traits douteux. M'en fiche, suis bien. Cependant.
Tout à l'heure, assise à être photographiée, paix terrible. Plaisir. Puis la cravache que je réclame. Rouge, rouge, brûlant. L'épaule léchée, le dos où sa main.
Perdue, vous dis-je. Cela devait-il finir ainsi ?
Tout à l'heure, assise à être photographiée, paix terrible. Plaisir. Puis la cravache que je réclame. Rouge, rouge, brûlant. L'épaule léchée, le dos où sa main.
Perdue, vous dis-je. Cela devait-il finir ainsi ?
jeudi 18 septembre 2008
De nouveau
Revu A. Egarée aussitôt. Il m'a percée à jour dès la première fois. Est-ce pourquoi je lui rends visite ? Pourquoi j'ai tant insisté pour le revoir quand il a semblé lassé ? Je suis nue devant lui, fussé-je vêtue. Et nue entièrement quand je le suis, ne serait-ce que partiellement. Comme en ce moment où il flippe avec moi avant de m'achever. Je n'ai ensuite rien à dire, il est maître entièrement de la situation. Je peux dire qu'il n'en abuse pas.
Dois-je ajouter hélas ?
Dois-je ajouter hélas ?
mercredi 17 septembre 2008
samedi 13 septembre 2008
mercredi 10 septembre 2008
jeudi 4 septembre 2008
mercredi 3 septembre 2008
jeudi 28 août 2008
samedi 23 août 2008
Je ne savais pas
Robe relevée. Sa tête entre mes. Je regarde le ciel en fumant une blonde tandis. Je repense à la première fois. Je ne savais pas alors ce que serait la suite. Cette lente dérive qui m'amène à cette posture. Je fonds doucement dans sa. Il me sourit gentiment. Je le laisse me toucher. Je prends même des poses.
La cigarette est éteinte dans le cendrier. La nuit est là dehors. Je me rhabille lentement. Apaisée.
Pour un peu, je renoncerais. Mais ça ne durera pas.
La cigarette est éteinte dans le cendrier. La nuit est là dehors. Je me rhabille lentement. Apaisée.
Pour un peu, je renoncerais. Mais ça ne durera pas.
vendredi 22 août 2008
jeudi 21 août 2008
dimanche 17 août 2008
mercredi 13 août 2008
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