mercredi 21 avril 2010
tout ce temps....
Comme au fond d'une poche, on retrouve, roulé en boule, mouillé et séché, encre donc délavé, un document oublié, une lettre, liste de commission, appel à transmettre, numéro de téléphone inconnu et qui pourtant n'a pas dû toujours l'être, le temps renoué depuis l'adolescence et les premiers émois violents liés au travesti dans ma petite chambrette du bout de palier, armoire grise, au revers un miroir tavelé, où, suspendus comme chauve-souris, enveloppe de plastique, naphtaline, des liasses épaisses de vêtements féminins.
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